C’est pourquoi, ils sont intégrés dans le programme de radioprotection, qui démarre avec une identification des conditions normales de travail.
La surveillance collective, incluant la surveillance des postes de travail, fournit l’estimation dosimétrique pour un groupe de travailleurs d’un même poste de travail, c’est à dire exposés aux mêmes risques.
La surveillance individuelle fournit les données nécessaires pour estimer l‘exposition d’un seul travailleur grâce au port d’un dosimètre passif ou opérationnel et à la mesure des activités retenues ou excrétées.
Une surveillance de routine (systématique) est mise en place lors d’opérations continues dans des conditions normales d'exploitation. Elle est basée sur l’hypothèse que les conditions de travail et le risque associé restent toujours constants.
Une surveillance spéciale est prescrite pour quantifier des expositions significatives suite à des évènements suspectés anormaux. La date et les circonstances de l’évènement sont connues.
Une surveillance de contrôle peut être requise pour vérifier les hypothèses émises se rapportant à des chantiers spécifiques. Elle est limitée dans le temps.
Ces différents programmes de surveillance sont fondés :
sur des contrôles techniques : contrôles des installations, de la ventilation, de la contamination surfacique et volumique,
sur un suivi dosimétrique : dosimètres passifs ou opérationnels, dosages radiotoxicologiques sur excréta biologiques ou examens anthroporadiométriques,
sur une surveillance médicale par la recherche de la survenue d’effets indésirables.
| crédit photo: C.Dupont/CEA |
Les expositions externes sont surveillées grâce au port de dosimètres spécifiques du composé manipulé et en cas d’événement, une reconstruction dosimétrique devra être effectuée à l’aide de tous les éléments disponibles (détecteurs, métal ou bijoux, sang, cheveux, dents, téléphones portables, etc.) en fonction des circonstances.
Les expositions internes sont surveillées en mesurant la présence de substances radioactives dans le corps (in vivo) ou en mesurant leur excrétion par le corps (in vitro) en surveillance systématique ou spéciale après un évènement, sous la responsabilité du médecin du travail.
Les services et les laboratoires effectuant la quantification des analyses, dosages et examens de ces surveillances sont certifiés et agréés.