Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Absence de relation entre la leucémie aiguë de l’enfant et une exposition à la radioactivité naturelle en France

Absence de relation entre la leucémie aiguë de l’enfant et une exposition à la radioactivité naturelle en France


Cette étude épidémiologique s’est intéressée au lien potentiel entre les leucémies aiguës de l’enfant et l’exposition à la radioactivité naturelle en France. Les sources de radioactivité naturelle incluent l’exposition externe aux rayonnements gamma d’origine terrestre et cosmique, et l’exposition interne par inhalation de radon et ingestion de radionucléides.

Publié le 13 juin 2017
L’étude d’incidence a recensé 9 056 cas de leucémie aiguë chez les enfants de moins de 15 ans à partir du registre national des cancers entre 1990 et 2009. L’exposition aux rayonnements gamma naturels, au radon et à la radioactivité totale a été estimée en prenant comme référence la commune de résidence de l’enfant au moment du diagnostic. Les données issues de l’étude cas-témoins Geocap, qui regroupe les cas survenus entre 2002 et 2007 (2 763 cas et 30 000 témoins), ont permis d’approfondir les analyses.

Aucune association n’a été mise en évidence entre la survenue d’une leucémie aiguë et l’exposition à la radioactivité naturelle ; et ce quels que soient le type de leucémie et l’exposition considérée (exposition moyenne annuelle, exposition cumulée, ou dose à la moelle osseuse). 
L’âge lors du diagnostic n’a pas d’effet sur les résultats. Les tiers facteurs socio-démographiques et environnementaux (présence de ligne haute tension, de route à forte densité de trafic, de centrale nucléaire) ont été pris en compte dans l’étude Geocap et n’ont pas d’influence. En revanche, l’exposition médicale n’a pas été estimée.

Cette étude, qui dispose d’un nombre de cas important, ne peut cependant exclure une association faible entre la survenue d’une leucémie aiguë et l’exposition aux rayonnements gamma naturels à la naissance qui a été rapportée dans deux études, l’une anglaise et l’autre suisse. En effet, la présente étude considère que l’exposition reste constante de la naissance au diagnostic.


Haut de page

Haut de page